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Les droits des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées 

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Le Sénégal a ratifié la Convention internationale pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille. Très souvent il arrive que des migrants en transit au Sénégal connaissent un certain nombre de problèmes parce qu’étant dans une situation irrégulière. Ils font l’objet d’arrestations et détentions par la police lors d’opérations de sécurisation.Aujourd’hui au Sénégal, très peu de structures accompagnent les migrants en difficulté, y compris les enfants non accompagnés en situation de mobilité. En ce qui concerne les réfugiés, on note beaucoup de lacunes concernant leur protection. Les organisations de la société civile dénoncent l’absence d’instance d’appel indépendant dans la procédure de détermination du statut de réfugié. La commission nationale d’éligibilité (CNE) est la seule instance qui est habilitée à accepter ou à refuser le statut aux demandeurs d’asile. Le HCR a initié des discussions avec les autorités sénégalaises en vue du vote d’une nouvelle loi sur l’asile. La nouvelle loi portant statut du réfugié et de l’apatride au Sénégal n’est pas encore votée. Dans cette perspective, le comité pour l’élimination de la discrimination raciale a recommandé au Sénégal (en août 2012) «d’adopter rapidement le projet de révision de la loi sur le statut des réfugiés, de faire appliquer sans tarder le texte dans son intégralité et d’assurer un suivi de sa mise en œuvre». Concernant les personnes déplacées internes, le HCR a recommandé aux autorités sénégalaises la ratification de la Convention sur la protection et l’assistance aux déplacées internes en Afrique (Convention de Kampala) ce qui permettra de mettre en place un cadre de protection plus adéquat à cette catégorie de personne sous le mandat du HCR.

contraindre les familles à migrer, à confier leurs enfants à des tiers, à avoir recours au mariage précoce des filles, à faire travailler les enfants dès leur plus jeune âge et donc à les priver de scolarité.