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Enfants talibés

Les manquements constatés dans le cadre de la réalisation des droits de l’homme appellent une mobilisation de tous en vue de trouver des stratégies pour un réel changement. Une telle stratégie repose sur le suivi des engagements et des recommandations formulés lors de la revue du Sénégal par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Les activités de suivi ayant pour objet de veiller à ce que les recommandations et les décisions des mécanismes soient mises en œuvre afin d’améliorer pour tous le respect, la protection et l’application des droits de l’homme au Sénégal. L’obligation première de réaliser le changement incombe aux États, qui ont le devoir de respecter, protéger et appliquer les droits. Cependant, tous les segments de la société, des individus au secteur privé, de la communauté internationale aux organisations de la société civile, ont un rôle à jouer dans sa réalisation. La société civile peut jouer un rôle crucial dans le suivi des recommandations en matière de droits de l’homme.

En effet lors de son dernier passage à l’examen de l’EPU, sur les 256 recommandations, le Sénégal en a accepté 228. Celles-ci, sont liées au renforcement et à la poursuite des efforts entamés pour rendre effectif le droit des personnes vulnérables, à savoir les femmes, les enfants, les personnes handicapées, aux institutions nationales de droits de l’Homme, en particulier le Comité national des droits de l’Homme. Sur ce dernier point, le Sénégal avait affirmé qu’il est en phase pour que cette institution nationale de protection des droits de l’Homme soit aux normes standards, conformément au principe de Paris. Malgré ces engagements l’on constate que le Sénégal peine à mettre en œuvre les recommandations qu’il acceptées et ne fait aucun effort pour revoir sa position sur celles qu’il rejetées en particulier sur l’avortement médicalisé, sur le code de la famille et sur l’homosexualité.